Quaternairisés, terciairisés, plissés, compressés, élevés au rang de montagnes, fissurés, éclatés, effondrés, emportés et puis roulés-boulés dans le tumulte des torrents, immergés, noyés, engloutis, disparus, toujours usés, frottés, affinés, arrondis, proportionnés, polis pour être honnêtes, puis rejetés, échoués, déposés et restés là, dans la pente jusqu’a la mer... en attente...
Clairs au sec, foncés mouillés, réchauffés de soleil, refroidis dans l’ombre, pieds massés, au creux du dos, rassurants du dedans au pays du levant... nus, sacralisés, idéalisés...
Remarqués, recherchés, trouvés, imaginés, sélectionnés et remportés chez moi... avec secret... uniques et pudiques, dans le creux de la main, un jardin paysagé ou simplement posés sur papiers, ignorés qu’en graviers, adulés qu’en galets, surlignés, entachés, marbrés, contrastés, intégrés, monochromes...
Ramassés, sélectionnés, caressés, stockés, en attente, observés, une tête, un corps, des têtes encore, des corps sans têtes...
Choisis pour l’un, choisis pour l’autre, confrontés, retournés dans tous les sens, resélectionnés, délaissés, abandonnés et oubliés bien souvent...
Blanchis, cirés, patinés ou laissés tels, percés-cutés, assemblés, affublés, collés, alignés, perchés, piedestalisés, totemisés, regroupés, esseulés, numérotés, photographiés, pixelisés, recadrés, détaillés, monumentalisés, exposés, détournés, élevés...
...les Ducks en stone.
